Je vous propose de donner votre opinion sur ce qui suit :
La France, comme naguère les régimes communistes, a créé les conditions d’une soviétisation de la société. Cette soviétisation remonte pour une grande part à une fantasmagorie sociétale qui renvoie au début de l’industrialisation de notre pays....
Depuis des décennies, nous savons, tous, que tout système de production repose sur la combinaison de trois facteurs, le capital (finances et investissements), les matières premières, et le travail. Nous savons tous, également, que chacun de ces éléments entre, pour une part plus ou moins importante, dans cette combinaison, et que l’entrepreneur doit en permanence faire des choix sur la manière d’optimiser cette combinaison.
Chacun sait également que chaque facteur, pour être optimisé, a fait l’objet, de la part de ce même entrepreneur, d’études de marché et d’opportunité. Dans ces études, il y a la recherche des créneaux de positionnement des produits envisagés et des prix auxquels ils seront offerts.
Ces études recourent à des simulations de scénarios, scénarios dans lesquels les courbes d’offres et de demandes [ [1] ], sur chacun de ces trois facteurs, sont parmi les plus importantes; or il semble qu’en France, comme en URSS naguère, on ne peut aujourd’hui utiliser cette analyse objective de l’offre et de la demande de travail.
La France, comme naguère les régimes communistes, a créé les conditions d’une soviétisation de la société. Cette soviétisation remonte pour une grande part à une fantasmagorie sociétale qui renvoie au début de l’industrialisation de notre pays, à la lutte des classes prônée par les cartels successifs des gauches, et enfin aux nationalisations de l’immédiat après-guerre et des cortèges qui en ont découlé.
Il n’y a pas, au monde, une seule étude économique sérieuse qui ait pu démontrer que les performances économiques d’une entreprise nationalisée aient été meilleures, pour l’entreprise, en tant que telles, pour leurs clients et enfin, pour la nation qui en était propriétaire. Or, la France, malgré ce que nous savions déjà dans les années 1960-70, non seulement a continué à supporter les entreprises nationalisées qui existaient déjà, mais en a accéléré le mouvement dans les années 1980, avec l’arrivée au pouvoir de la gauche. Tout le monde connaît la suite, et les dénationalisations auxquelles nous avons dû procéder et dont les coûts pèsent et pèseront, longtemps encore, sur les budgets à venir.
Dans ces entreprises, les analyses de l’offre et de la demande de matières premières étaient certainement les seules qui étaient faites (ce n’est même pas sûr). Celles relatives aux demandes et offres de capital et de travail n’avaient même pas à être mentionnées, tellement cela eût été incongru et mal venu.
Cela a entraîné la société française à ne pas avoir de réel capitalisme comme en Allemagne ou encore en Angleterre. A avoir une relation sociale fondée exclusivement sur les avantages acquis et le bien-être social des travailleurs qui, et c’est naturel, en demandent toujours plus.
Or, que voyons-nous aujourd’hui?....................
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Les événements de ces dernières semaines nous donne l'impression que les syndicats et les partis de gauche se battent pour la préservation de notre "Modèle Social". Mais "les responsables" de ces organisations parées de bonnes intentions, se sont-ils posés la question :
Le Modèle social Français qu' ils défendent est-il adapté au monde du Travail du 21éme Siècle ?
En ce qui me concerne, je dis non, le Modèle Social Français, est éculé, obsolète, inadapté, les syndicats et les politiciens de gauche ont une position qui équivaut à celle de ceux qui ont jugés Galilée, quand il affirmait que la terre était ronde.
Il est plus que nécessaire que ces personnes qui pensent être investit de la défense du travailleur cessent de raisonner et de résonner en fonctionnaires, les carrières à vie style fonction publique c'est fini , aujourdhui c'est la mobilité, la polyvalence, la flexibilité du travail, et la notion même du contrat à durée indéterminée est à oublier.
Par contre, c'est personnes là ont un rôle à jouer, celui de garde barrière, pour empêcher que le salarié ne devienne "taillable et corvéable à merci", un produit de consommation courante pour le patronat, un déchet recyclable.
Pour pouvoir jouer ce rôle efficacement, il faudrait qu'ils puissent comprendre que les grèves, les manipulations gauchistes de la jeunesse, les vociférations de la rue, les positions systématiquement "anti-tout "ne doivent plus avoir cours, et qu'il serait préférable de s'asseoir autour d'une table de négociation en présence de tout les acteurs du monde du travail, un nouveau Grenelle en quelque sorte, d'où sortirait une nouvelle législation du travail adaptée à ce troisième millénaire naissant.
C'est ma façon de voir l'avenir de la société du travail du futur, afin que le "Modèle Social Français " d'utopie passe à la réalité !
VEGA Thierry